Alchimie

Le mot « alchimie » viendrait de l’arabe الكيمياء, al-kīmiyāﺀ venant lui-même du grec ancien χυμεία, khumeia ou khêmeia. Dans son acceptation populaire l’alchimie désigne la faculté de transformer une science de transformation des métaux, et particulièrement vers le roi des métaux : l’or !

Alchimie : à la recherche du grand-œuvre

AlchimieLes pratiques de types alchimiques ont existé un peu partout dans le monde (notamment en Asie). Dans son aspect européen ou occidental, cette science occulte  fut particulièrement étudiée durant la période du Moyen-Âge. Son objectif était de réaliser « le grand œuvre » , c’est à dire, la réalisation de la pierre philosophale, cette dernière étant indispensable pour la recherche de transmutation vers le précieux métal.

Cette dernière était parée de nombreuses vertus telles que sa capacité à transmuter  les métaux basiques en métaux précieux, comme nous l’avons vu, mais également de guérir de l’ensemble des maladies (la panacée) et également de rendre immortel…

L’alchimie en Europe connût ensuite une phase de déclin au 18ème siècle alors que les termes alchimie et chimie, jusqu’alors synonymes, acquièrent chacun un sens propre.

Ankh

L’Ânkh (en hiéroglyphes égyptiens : ☥), est également connu sous les appellations de croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne ou du Nil. Il s’agit d’un hiéroglyphe représentant le mot ˁnḫ, qui signifie « vie ». On caractérise ce symbole par un symbole en T dont la partie supérieure se termine par un cercle.

Ânkh

Pour les Égyptiens le séjour sur terre n’était qu’une partie de leur vie terrestre, et donc,  de leur vie éternelle.

Ce symbole de vie symbolise évoque donc non seulement l’existence mortelle sur la Terre, mais également l’existence dans l’au-delà.

Lorsque la croix est bleue, l’ânkh est associée aux divinités et au ciel, or et jaune, elle est associée au Sud, verte elle est liée au Nil Vert et au Nord, argent brillant correspond à la vie sur Terre, et enfin argent oxydé, elle évoque l’Ouest et le monde des morts.

 

Astrologie chinoise

L’Astrologie chinoise ou le zodiaque chinois est élaboré sur la base de l’astronomie traditionnelle. Elle se fonde également sur les notions calendaires traditionnelles, rendant le chiffre douze est particulièrement important, comme dans son homologue occidentale. En effet, ce chiffre se réfère aux douze animaux auxquels sont associés douze cycles calendaires et les douze branches terrestres.

Astrologie chinoiseCes douze branches terrestres, appelées aussi rameaux terrestres étaient traditionnellement utilisé comme mesure du temps. Ils furent par la suite associés aux douze animaux du zodiaque chinois.

On raconte qu’à son origine, le zodiaque chinois serait né de la volonté de l’empereur de Jade, dieu chinois qui régit les autres dieux, qui souhaitait s’entourer de 12 animaux afin de constituer sa garde rapprochée. A cette fin, il envoya un messager dans le monde des humains qui annonça l’organisation d’une course pour accéder la Porte céleste et ainsi rejoindre l’empereur de Jade. L’ordre d’arrivée à cette Porte céleste aurait ensuite contribuer à sélectionner les douze animaux élus.

Les douze signes animaux de l’astrologie chinoise

Ces animaux, qui symbolisent les signes sont dans l’ordre :

  • La souris ou le rat
  • Le buffle ou le bœuf
  • Le tigre
  • Le lièvre ou le lapin
  • Le dragon ou le lézard
  • Le serpent
  • Le cheval
  • La chèvre
  • Le bouc ou le mouton
  • Le singe, le coq ou le phénix
  • Le chien
  • Le cochon, sanglier ou l’éléphant.

Hors de Chine, il peut arriver que quelque modification ait été adoptée localement (par exemple : remplacer le lapin par le chat).

Le premier calendrier astrologique chinois apparut ensuite sous le règne de l’empereur Huang Di au IIIème millénaire avant Jésus-Christ. Ce dernier restreint l’exercice de la divination aux astrologues de la cour impériale.

Astrologie tibétaine

L’astrologie tibétaine Tsirikpa tibétain : རྩིས་རིག་པ, signifiant science des calculs, est l’une des cinq sciences mineures du Tibet. On l’appelle également « Tsi rik » qui signifie la « science des calculs ». En effet, l’astrologie tibétaine ne prédit pas seulement l’avenir mais elle étudie par ailleurs les rythmiques et les cycles du temps. Elle s’apparente à l’astrologie telle qu’elle est pratiquée en Occident, à ceci près que le champs de l’astrologie indienne s’étend à une dimension sidérale : elle accorde une influence déterminante aux étoiles et constellations.

Astrologie tibétaineComme l’astrologie classique, cet art divinatoire regroupe aussi douze signes ou douze animaux, à savoir : le singe, la souris, le bœuf ou l’éléphant, le tigre, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le coq ou l’oiseau, le chien et le cochon. Chaque signe de l’astrologie tibétaine revient tous les douze ans, à l’instar de ce qui se pratique en astrologie chinoise on évoquera l’année du cochon, du serpent etc.

Chaque animal à un élément. Les signes peuvent ainsi appartenir à l’élément Feu, à l’Eau, au Bois, au Métal et à la Terre. Cependant, un signe ne correspond pas définitivement à un élément, en effet, tout dépend de la date.

Par exemple, pour le tsipa (l’astrologue) une personne née entre le 18 février 1988 et le 6 février 1989 sera du signe dragon associé à l’élément Terre.  Si on prend grosso modo les mêmes dates 8 ans plus tard, la personne sera souris associée à l’élément feu.