Les omikuji, aussi appelés « loteries sacrées » font partie des divinations pratiquées par les japonaises. Cette pratique a souvent servi les japonais au début d’année, c’est-à-dire lors du nouvel an ou au moment qui précède un grand événement de la vie. Les temples bouddhiques et les shintô, ou sanctuaires sont les lieux où les omikuji sont pratiqués. Les divinations sont écrites sur les petites bandes de papiers, les oracles inscrits dans la bande ainsi tiré au hasard prédisent un avenir proche.
Le déroulement d’omikuji est comme suit : après avoir remplis la boîte d’inscription, et après l’avoir bien mélangé en la secouant, on passe au tirage au sort d’une bande ; lire ensuite le présage qui y est inscrit. En Japon, en contrepartie d’une prophétie, il faut offrir une offrande.
L’omikuji annonce donc un divination d’espoir. Il prédit la probabilité de la personne
pour l’accomplissement de ses futurs plans, sa santé, sa vie en générale. Il ne faut surtout pas oublier que cette voyance détecte aussi l’avenir financier. L’omikuji japonais a quatre catégories tel que le daikichi (大吉?), kichi (吉?), shōkichi (小吉?)
et kyō (凶?).
Dans le cas où la divination annonce une mauvaise nouvelle, pour chasser le mauvais sort, on reprend le petit bout de papier qui a été tiré au sort puis on le cramponne sur un bois de pin.